Jean Fouquet, le plus grand génie de la peinture
de la France du XVe siècle
Jean Fouquet était un artiste français influent du XVe siècle, connu pour sa capacité à fusionner l’art gothique traditionnel avec les tendances émergentes de la Renaissance. Il a excellé à la fois dans la peinture et dans l’enluminure de manuscrits, appliquant des innovations en matière de perspective, de réalisme et de détail qui ont révolutionné son époque. Des œuvres telles que le « Diptyque de Melun » témoignent de sa maîtrise dans la combinaison d’éléments religieux et profanes, ainsi que de son talent à saisir l’expression et le caractère de ses sujets. Fouquet a laissé un héritage important, inspirant les futurs artistes par son approche unique et sa capacité à explorer de nouvelles dimensions dans l’art.
Ses dessins étaient soigneusement pensés à l’avance. Il connaissait les aspects techniques nécessaires pour capter l’attention du spectateur grâce à une composition basée sur les cercles, les polygones réguliers, le nombre d’or ou De Divina Proportione. En ce qui concerne les cercles, il utilisait généralement le cercle central et un second cercle qu’il inscrivait dans la moitié supérieure du tableau. On peut voir la relation entre les deux, comment le premier, plus général, dirige le second, plus particulier.
Le procès du duc d’Alençon à Vendôme :
La miniature divise géométriquement l’image de la salle d’audience bondée, présidée au centre par le roi Charles VII, à laquelle les gens du peuple ont accès derrière les rangées de sièges. Fouquet est un maître de la perspective. La mise en scène de la lecture du verdict, point culminant du procès, fait de cette miniature l’illustration historique la plus convaincante de la peinture miniaturiste
Boccace de Munich
De cas de nobles hommes et femmes
Une collection de biographies de femmes et d‘hommes célèbres, depuis Adam et Eve, Cléopâtre, le roi Arthur à la recherche du Saint Graal, jusqu’à l’exécution des Templiers
Date de production : vers 1458, Paris
Format : 404 x 295 mm
Langue(s) / Longueur : Français, 708 pages
Contenu : De cas de nobles hommes et femmes ;
De casibus virorum illustrium de Boccace
Le best-seller de la noblesse et sa lecture préférée
Auteur : Giovanni Boccaccio (1313-1375) La traduction française est l’œuvre de Laurent de Premierfait, commandée par Jean, duc de Berry
Reliure : velours de soie naturelle cramoisie avec fermoirs en bronze plaqué d’or pur 24K ou peau de chèvre gaufrée d’or
Édition mondiale avec gaufrage à l’or : unique et limitée à 199 fac-similés d’une qualité exquise et inégalée, numérotés et authentifiés
Volume d’études indépendant : Introduction historique et artistique et identification des illustrations
Illustrations : 91 miniatures raffinées et enluminées à l’or :
1 pleine page, 10 3/4 pages et 80 1/4 pages, plus des milliers d’initiales bordées d’or sur les 708 pages
Donateur : Laurent Girard, secrétaire et trésorier des finances royales de Charles VII
Localisation : Bayerische Staatsbibliothek BSB, Ms. gallicus 369
Artiste : Jean Fouquet ( 1420-1481 )
Propriétaires antérieurs : La présence dans la bibliothèque des ducs de Bavière est documentée dès 1582
« La Vierge à l’enfant », de Jean Fouquet, la « Joconde » des vierges
.
Cette œuvre se caractérise par une combinaison d’éléments gothiques et de la Renaissance, et se distingue par ses couleurs vives et son réalisme détaillé. Elle a été surnommée « la Joconde des vierges » en raison de sa particularité et de son importance pour l’art religieux. La Vierge est représentée avec une esthétique inhabituelle pour l’époque, avec un sein nu pour allaiter l’enfant Jésus, une touche audacieuse et quelque peu inhabituelle pour les représentations religieuses traditionnelles. En outre, le cadre et la posture des personnages reflètent une sophistication qui préfigure la Renaissance, ajoutant un caractère unique et attrayant, similaire à ce que la « Joconde » représente pour l’art de la Renaissance italienne.
L’influence de Jean Fouquet sur les peintres de périodes beaucoup plus tardives, comme Henri Matisse, se reflète dans la fusion de l’art classique avec l’innovation, en mettant l’accent sur l’utilisation de couleurs vives et la simplification de la forme.
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Avec cette acquisition, vous obtenez bien plus qu’un livre luxueux : vous obtenez une fenêtre sur le passé et une œuvre d’art en soi.
Il s’agit du plus célèbre manuscrit enluminé de Boccace, le père de la littérature italienne avec Dante et Pétrarque, et ses 91 illustrations somptueusement enluminées à l’or ont été exécutées par le peintre de génie Jean Fouquet. Son art a influencé au XXe et au XXIe siècle des artistes de génie tels que Matisse, Juan Gris, Fernan Léger et d’autres.
Fouquet est un maître de la géométrie appliquée à la peinture puisqu’il a maîtrisé l’art De Divina Proportione.
Gauche : F12 Adam et Eve expulsés du paradis. A droite : f337V Exécution de Jacques de Molay et des Templiers.
Le « Boccace de Munich » est l’une des œuvres littéraires les plus influentes du XIVe siècle. Le manuscrit doit son nom au fait qu’il se trouve actuellement à Munich, où il est conservé dans la collection de la Bibliothèque d’État de Bavière. En plus d’être un témoignage précieux de la riche tradition littéraire du début de la Renaissance, ce manuscrit est également un exemple remarquable de la maîtrise de l’enluminure et de la peinture des manuscrits au Moyen Âge.
Jean Fouquet enlumineur du Boccace de Munich
Plusieurs arguments plaident en faveur de la participation et de l’exécution de Jean Fouquet dans le Boccace de Munich : la conception de l’espace, les compositions ordonnées, le traitement de la figure humaine et des chevaux, le raccourci de face, la connaissance de la culture italienne, des costumes et des monuments romains. En outre, on voit apparaître sporadiquement des motifs ou des figures repris des Heures d’Étienne Chevalier, comme les pèlerins assoiffés du folio 81 de Boccace qui distinguent le groupe de soldats jouant aux dés dans la tunique du Christ de la Crucifixion des Heures d’Étienne Chevalier.
Détail : F81 La Haite des pèlerins; Combat de Fortuna et de Pauvreté
Le best-seller de la noblesse
Également la figure de l’empereur à cheval dans le folio 310v de Boccace qui reprend la figure du Martyre de saint Jacques le Majeur des Heures d’Étienne Chevalier. Le mouvement courbe de la rue et la pente arrondie vers le caniveau central, au folio 332, renvoient également à la miniature de la Charité de saint Martin des Heures d’Étienne Chevalier.
Détail : F310V Phocas fait mettre à mort l’empereur Maurice et des fils; Prédication de Mahomet: La colombe parle à l’oreille du Prophète; Prodige de la découverte du miel et du lait
Le chef-d’œuvre de l’illustration historique
Des analogies ont été trouvées entre le Boccace de Munich et les Grandes Chroniques de France , notamment dans le décor. Par exemple, sur le folio 183 des Grandes Chroniques et le folio 330v du Boccace de Munich , on trouve une construction voisine, avec le même mur, vu dans une coupe très courte, qui divise l’image en deux.
Détail : F210V Mort des trois Cléopâtre
De casibus virorum illustrium a été traduit en français sur ordre de Jean, duc de Berry
L’œuvre de Jean Fouquet est soutenue par des peintres hautement qualifiés, bien formés et habiles. Un collaborateur se distingue particulièrement, et la première œuvre dans laquelle cette coopération est évidente et profonde est le présent manuscrit. François Avril évoque la possibilité que cet artiste, qu’il appelle le Maître de Boccace de Munich, soit l’un des deux fils de Jean Fouquet. Le Maître de Boccace de Munich est sans doute l’un des relais les plus actifs de la diffusion de l’art et des formules de Fouquet, bien au-delà de 1500. Il a notamment pu établir le lien entre l’art de son père et celui de Jean Bourdichon.
Détail : F303 Le roi Arthur et ses chevaliers à la table ronde à la recherche du Saint Graal. Combat contre Mordred
Les illustrations du manuscrit Boccace de Munich empruntent de nombreux éléments à l’œuvre de Jean Fouquet et en particulier aux Heures d’Etienne Chevalier. François Avril, citant Paul Durrieu, puis d’autres historiens de l’art, considère que l’ensemble des 91 illustrations, s’il n’est pas toujours enluminé avec la seule participation de Fouquet, est trop homogène pour ne pas avoir été exécuté entièrement sous sa direction et avec des dessins de la main même de Fouquet.
F46V Onction de David par Samuel ; mort de Saúl, défaut par les Philistins
Ce manuscrit est un exemple de la manière dont l’art de l’enluminure a évolué et s’est adapté aux changements culturels et esthétiques du XVe siècle. À travers ses pages, on peut suivre la transition d’un art plus traditionnel et dévotionnel à une approche révolutionnaire et innovante, plus séculaire et réaliste, reflétant les changements de la société et de la pensée de l’époque. Avec « Munich Boccaccio », les lecteurs et les chercheurs ont une occasion unique d’explorer l’intersection entre la littérature et l’art, et d’apprécier la beauté et la sophistication de l’art médiéval.
Le Lit de justice de Vendôme présidée par Charles VII. A droite : Remise de la traduction française de Boccace à Jean, duc de Berry.